Témoignage de Pierre, apprenti en BTS commerce international chez TGD Consolidations

DepBTS commerce international en alternance

Apprenti en BTS Commerce International au CFA Sacef et au lycée des petits champs, Pierre nous livre son témoignage et son parcours d’alternant chez TGD Consolidations : sa recherche d’entreprise, ses missions en entreprise, le rythme d’alternance, et ses projets post BTS CI.

Vous avez décidé de faire un BTS en apprentissage : pourquoi ?

J’ai fait deux ans de mathématiques appliquées, puis deux ans de droit. Rien à voir avec le BTS donc. Puis je suis parti en Angleterre pendant six mois pour améliorer mon niveau d’anglais et vivre une nouvelle expérience. Après ça, j’avais besoin d’autre chose et aussi d’autonomie, d’où la recherche d’une alternance : avec un petit salaire qui peut aider, c’est l’idéal. Je voulais un parcours professionnalisant, c’était important pour moi d’avoir une expérience professionnelle tout en gardant un pied dans le domaine scolaire. Et j’ai trouvé le BTS Commerce international (CI) proposé par le CFA SACEF : j’ai toujours été attiré par l’étranger et par les langues, c’était parfait. Je suis maintenant en deuxième année, en alternance chez TGD Consolidations.

Je voulais un parcours professionnalisant, c’était important pour moi d’avoir une expérience professionnelle tout en gardant un pied dans le domaine scolaire. »

Comment avez-vous trouvé cette entreprise ?

J’ai démarché, porte à porte dans la zone de fret, mon CV à la main. Chez TGD Consolidations, j’ai été accueilli par monsieur Guerrier, qui m’a donné la chance de rejoindre l’entreprise pour deux ans, il est maintenant mon maître d’apprentissage. Comme quoi, il ne faut pas négliger les candidatures spontanées, ça marche aussi, il n’y a pas qu’Internet !

Il ne faut pas négliger les candidatures spontanées, ça marche aussi, il n’y a pas qu’Internet ! »

J’imagine que le choix de la zone de fret pour votre démarchage correspond au programme du BTS…

Oui, je fais un BTS Commerce international, donc il faut que l’apprentissage soit ouvert à l’international, il faut qu’on soit en contact avec l’étranger, et dans le domaine du fret aérien, on l’est constamment : les clients et les agences sont à l’étranger, surtout que chez TGD on a des bureaux à l’étranger.

Vous devez parler d’autres langues du coup…

Oui : l’anglais, l’italien, l’arabe, l’espagnol. C’est déjà pas mal pour le moment ! Mais j’essaie d’apprendre d’autres langues.

En quoi consiste votre travail en entreprise ?

Je fais de la gestion d’opérations : il y a une demande d’import ou d’export qui arrive, il faut s’en charger, aller retirer la marchandise, la collecter, la sécuriser et l’envoyer sur un fret aérien. Je m’occupe aussi de la prospection, de la recherche de nouveaux clients et partenaires. Egalement, je fais de la recherche de nouveaux fournisseurs de plus en plus compétitifs, pour essayer de tirer les coûts vers le bas, afin que nous aussi on devienne de plus en plus compétitifs. Je travaille en binôme avec mon maître d’apprentissage et on développe plus précisément le marché de l’Afrique.

Y a-t-il eu une évolution de vos missions depuis votre arrivée en entreprise ?

Oui, quand je suis arrivé ici, j’ai commencé avec les bases du fret aérien : écrire des lettres de transport aérien (LTA), faire les premières cotations pour donner des tarifs à nos clients, comprendre le fonctionnement des compagnies aériennes, la sécurisation des marchandises. C’était assez basique donc au départ, puis petit à petit j’ai commencé à faire des propositions commerciales, la recherche de clients, de fournisseurs. Et actuellement je m’occupe aussi des process de fonctionnement, pour éviter qu’en interne chacun reste focalisé sur son trafic, faire en sorte que tout le monde soit au point sur tous les dossiers, pour pouvoir donc faire des rotations facilement et ne pas tomber dans l’ennui.

Cela correspond-il à vos attentes ?

Oui, le point positif est que ça a évolué et en plus j’ai la chance qu’on me fasse confiance. C’est une entreprise familiale, on n’est pas très nombreux dans chaque bureau, nous sommes assez proches et ça nous laisse de la marge de manœuvre pour travailler. Monsieur Guerrier, mon maître d’apprentissage, m’a tout de suite fait confiance et donné ma chance : c’est ce qu’on cherche quand on débute dans une entreprise.

Le transport n’était pas un domaine qui m’intéressait particulièrement, mais ce que je cherchais était le fait de pouvoir être en contact avec d’autres pays, c’est la base des échanges mondiaux, même si je ne suis pas certain de faire ça à long terme, c’est sans doute un moyen d’accéder à autre chose plus tard.

Voyez-vous un lien entre les missions en entreprise et les cours que vous suivez à l’école ?

Totalement. On a des cours de gestion des opérations import-export qui correspondent à mes tâches : cotations, calcul des assurances, etc. On a aussi des cours de douane, ce qu’on fait ici aussi. Les matières professionnalisantes sont vraiment adaptées à ce qu’on fait en entreprise, et orientées vers le transport et le fret aérien. On a aussi des cours de langues et de culture générale, nécessaires aussi.

Ce qui est très bien dans le BTS CI est qu’en première année, on a un stage obligatoire à l’étranger de quatre semaines effectives pour faire de la prospection sur le pays d’accueil. Et à la fin de l’année, on a un oral en langue étrangère qui doit porter sur ce qu’on a fait pendant notre apprentissage. Moi, je l’ai fait par le biais de TGD, je suis allé à Hong Kong. J’ai fait principalement de l’import-export de vins, beaucoup de missions et sorties commerciales, de la prospection commerciale pure. Je suis parti tout seul, comme on a un bureau là-bas, j’ai rejoint des collègues que j’avais déjà eus au téléphone. Cela a été une grosse expérience, on est lâchés pendant un mois dans un pays inconnu, dans mon cas dans une destination lointaine, en situation professionnelle. De plus, même si l’entreprise est française, il n’y a pas beaucoup de personnes qui parlent français là-bas, donc c’était intéressant, ça m’a permis de pratiquer l’anglais. Et être dans le commercial pur, c’était intéressant, ça change des opérations que je peux faire ici. C’était une évolution de mes missions, vers lesquelles TGD veut que je tende aussi.

Et que pensez-vous de votre rythme d’alternance ?

Je suis sur un rythme de trois jours en entreprise et deux jours à l’école. C’est soutenu, aussi parce j’habite loin – pour venir en entreprise, j’ai 1h30 de trajet à l’aller et 1h30 au retour en transports en commun –, mais on s’y fait, c’est tellement enrichissant que, quand on est dedans, on se laisse porter. Si on pense venir se reposer en BTS, ce n’est pas le cas avec l’alternance !

Comment êtes-vous accompagné par le CFA SACEF ?

Ma conseillère est Lydie Philippe, que j’ai connue par le biais du Lycée des Petits Champs, où je fais le BTS. Elle nous a coachés, nous a aidés à trouver des solutions, travailler la mise en page de nos CV, mettre en avant nos capacités, nos points forts. De plus, elle est toujours là pour nous accompagner, pour appuyer ou relancer une candidature si besoin et aussi pour nous aider dans la poursuite d’études. Elle est très active, elle nous soutient, nous conseille, on est vraiment très bien encadrés. De plus, en ce qui me concerne, j’ai trouvé l’alternance très tard car je suis arrivé assez tard à Paris. Mais j’ai eu des formations en langues, du coaching personnalisé pour appréhender les entretiens, on ne nous a pas laissés seuls.

 

Quels sont vos projets après le BTS ?

On a commencé à discuter avec TGD pour que je puisse rester ici l’année prochaine avec de nouvelles missions. Après le BTS, je voudrais toujours continuer en alternance, en licence pro ou en école de commerce. Je ne me vois pas arrêter tout de suite mes études et l’alternance, c’est obligé ! Je travaille donc la poursuite d’études, c’est bientôt les concours d’ailleurs : il faut garder ça toujours dans un coin de sa tête et ne pas l’oublier.

La question vidéo à Pierre : Recommanderiez-vous l’apprentissage ?